Robin Foster, ça vous dit quelque chose ?... Voilà plusieurs années que j'essaye de faire partager la musique de cet Anglo-Brestois arrivé au "bout du monde" ( - comme nous l'appelons - ) il y a presque quinze ans. Ex-guitariste de Beth et Moneypenny dont les autres membres étaient pour la plupart employés par un disquaire de la "Cité du Ponant", vous avez pu assister à leurs prestations au détour d'une soirée brestoise, au Festival des Vieilles Charrues durant l'édition de 1999 après qu'ils en aient gagné le tremplin, ou encore en premières parties de Placebo ou de Dolly au cours de l'année 2004, si ce n'est ailleurs... Trois ans après son premier album solo ("Life Is Elsewhere") et des perles comme "Disco Ouessant", "Last Exit / Brest By Night", "Goodnight & God Bless" ( - qui a servi à la série "One Tree Hill" dans sa sixième saison - ), "Loop", "Blue Lights At Dusk" ( - qui a servi cette fois à Hugo Boss pour l'une de ses récentes campagnes - ) ou encore "Save The Cheerleader", Robin Foster est sur le point de sortir un second bijou qui sera sûrement celui de la consécration. Depuis quelques temps, Francis Zégut l'a placé dans ses playlists de "Pop-Rock Station", comme une sorte de prophétie promettant l'émancipation de cette fierté brestoise qui mérite plus que tout d'être connue. Si je n'avais pas réussi à vous convaincre par le passé, "Forgiveness", morceau extrait de son album à venir ("Where Do We Go From Here ?"), duo avec David Penney, l'un des chanteurs de Archive ( - rien que ça... - ), finira de vous persuader... On y retrouve ces / ses riffs qui lui sont propres, tout droit sortis d'un monde où la musique est atmosphère, un monde sombre et beau à en être ému ; ce n'est pas par hasard que Robin Foster se répète crée une bande originale, sans aucun doute la bande originale de nos vies à tous, et ce titre nous le confirme : Déposé sur des images sauvagement somptueuses de notre "bout du monde" et dont l'histoire de cet homme qui semble transporter un corps n'est pas sans nous rappeler le "Spanish Sahara" de Foals, voici donc "Forgiveness" de Robin Foster et David Penney ( - que vous pourrez apercevoir quelques instants pêcher dans la mer - ). Réveillant une nouvelle fois quelque chose de profondément abouti, j'espère que cela permettra au premier de ces deux artistes de pouvoir enfin être reconnu plus largement comme tel. Bien autre chose que du chauvinisme, Robin Foster est un artiste doué dont on ne peut accessoirement qu'être fier. Enjoy ! V.
Découvert pour ma part avec le titre Disco Ouessant, je ne me lasse pas d'écouter son album "Where do we go from here ?" un ravissement pour les oreilles, une ambiance parfaite qui sonne, comme vous le dites si bien, "bande originale de nos vies à tous". De la modestie, mais surtout de la grandeur dans cet opus qui rythme parfaitement les journées, les nuits, la vie quoi. A recommander ! :)
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